À l’aube des années 20

Ça y est je crois. Je suis au bout du bout. Encore des mois et des mois passés en apnée à croire que la semaine suivante sera moins occupée. À survivre jusqu’au weekend, pour ensuite survivre jusqu’au début de la semaine. À croire que je prendrai bientôt le dessus sur ma liste de choses à faire. Bref, des mois à faire. À me demander parfois qui je suis pour en conclure, le plus souvent, que je ne suis pas, je ne fais que faire.

La décennie 2010 m’aura apporter quelques très belles choses, surtout deux, mais elle aura aussi été le théâtre de beaucoup de déceptions. De ma part, d’abord, pour ma capacité légendaire à supporter des situations qui ne me conviennent pas. Mais aussi, surtout, de la part de l’humanité que j’aime et je redoute à la fois. Nous avons tous les outils possibles et inimaginables pour faire de belles et grandes choses. Pour trouver un équilibre. Mais nous préférons rester dans notre roue de hamster. C’est rassurant. Mais ça nous mine aussi. Ça nous coule, lentement. Ça nous tire vers le bas.

Donc voilà. Je lâche ma roue? Je vais voir ailleurs si j’y suis?

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